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Prise en main de la BYD Dolphin Surf : une voiture électrique à 20 000 € plus moderne qu'elle n'en a l'air

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BYD importe un nouveau modèle en France. La Dolphin Surf est une mini-citadine vendue sous la barre des 20 000 € en entrée de gamme, mais qui s'avère richement dotée et plus cossue que ses rivales européennes.

BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

BYD continue son offensive européenne. Alors que la marque vient pour la première fois de dépasser Tesla en matière de ventes sur notre continent, malgré des véhicules pas si accessibles que ça, elle lance désormais un nouveau modèle nettement plus abordable.

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Ainsi, le géant chinois de la voiture électrique a choisi d'importer son plus petit véhicule, appelé en Chine Seagull et qui prend le nom de Dolphin Surf chez nous. Son argument massue pour s'imposer sur notre marché est un tarif sous les 20 000 € en entrée de gamme, qui la place comme une rivale des prochaines Renault Twingo E-Tech et Dacia Spring, ou encore des Citroën ë-C3, Fiat Grande Panda Électrique et Leapmotor T03.

Cette mini-citadine mesure 3,99 m de long dans sa version européenne aux boucliers plus imposants. Bien qu'elle ait été lancée en 2023 en Chine, son dessin paraît plus ancien et un peu désuet. Assez haute (1,59 m) et plongée vers l'avant, la Dolphin Surf prend des airs de voiturette de supermarché. Il faut dire qu'il s'agit d'une véritable voiture low cost qui coûte en Chine à partir de 69 800 ¥ seulement, soit environ 8500 €.

Arrière BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Toutefois, la Dolphin Surf cache bien son jeu avec un intérieur nettement plus valorisant. Certes, tous les plastiques sont durs, mais les matériaux et les assemblages restent de meilleure qualité qu'à bord de modèles européens du même segment.

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Intérieur BYD Dolphin Surf Comfort

© Les Numériques

Le dessin de la planche de bord est travaillé, de même que les quelques commandes physiques, pour certaines guillochées. On apprécie aussi les rangements assez pratiques de son habitacle.

Finitions BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Aux places arrière, l'espace est très vaste en comparaison avec le gabarit de la voiture. Contrairement au modèle Dolphin Mini vendu au Brésil, la version européenne Dolphin Surf est toutefois une stricte quatre places, sans possibilité d'opter pour une configuration à cinq sièges.

Places arrière BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Enfin, le coffre annonce un volume de 308 l (1037 l avec les sièges rabattus), pas totalement ridicule, mais qui comprend un large rangement sous le plancher. Aucune plage arrière ne vient recouvrir cet espace, tant les dossiers de la banquette arrière sont proches du hayon.

Coffre BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Un niveau d'équipement inespéré

En sus, cette Dolphin Surf reprend des équipements que l'on retrouve habituellement à bord des autres modèles de la gamme, mais inespérés sur ce segment. Ainsi, toutes les versions disposent d'un écran central de 10,1 pouces de diagonale — proposant toujours une fonction rotative n'ayant que peu d'intérêt selon nous —, avec un système de navigation embarqué, un planificateur d'itinéraire et une compatibilité avec Android Auto et Apple CarPlay en mode sans-fil. L'interface, très complète, permet d'accéder à différentes apps, dont YouTube ou des jeux vidéo, comme à bord des autres modèles de la marque.

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Écran rotatif BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Un écran de 7 pouces de diagonale sert d'instrumentation avec un affichage minimaliste, mais assez complet.

Compteurs BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Si un chargeur à induction de 15 W est présent sur la console centrale, une surface antidérapante aurait été la bienvenue pour maintenir le smartphone en place.

Chargeur sans fil BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

On retrouve également la possibilité d'éditer des clés virtuelles (NFC) sur son smartphone, en plus d'une application mobile permettant de contrôler certains éléments à distance.

Selon les niveaux de finition, il est aussi possible de bénéficier d'une sellerie en similicuir et de sièges avant chauffants, et même à réglages électriques.

Sièges BYD Dolphin Surf Comfort

© Les Numériques

La dotation d'aides à la conduite n'est pas en reste. Conformément à la réglementation GSR2, cette version européenne est très bien équipée en la matière dès l'entrée de gamme. Un système de conduite autonome de niveau 2 est même proposé, certes pas des plus efficaces. Il en va de même des essuie-glaces automatiques qui se sont montrés assez capricieux durant notre essai. On déplore par ailleurs l'absence étonnante d'essuie-glace arrière.

Volant BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Une caméra fait face au conducteur et surveille son attention. Son zèle a toutefois de quoi agacer, notamment lorsqu'il est reproché de regarder dans les rétroviseurs ou de contrôler les angles morts… On apprécie en revanche la présence de caméras 360° en finition haut de gamme Comfort, là encore un équipement inespéré à bord d'une mini-citadine. Les capteurs à ultrason de l'aide au stationnement sont néanmoins réservés à l'arrière de la voiture.

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Une conduite sans histoires

La Dolphin Surf repose sur l'e-Platform 3.0. Elle développe seulement 65 kW (88 ch) en versions Active et Boost, mais grimpe à 115 kW (156 ch) en version Comfort, la seule que nous ayons eu l'occasion d'essayer. Cette puissance et le couple de 220 Nm ont vite fait de mettre à mal le train avant.

Moteur BYD Dolphin Surf Comfort

© Les Numériques

Les performances annoncées ne sont pas aussi fulgurantes que ce qu'on aurait pu espérer d'une mini-citadine aussi puissante. Le 0 à 100 km/h est ainsi donné pour un temps de 9,1 s, bon dans l'absolu, mais une Peugeot e-208 de même puissance, pourtant plus lourde, fait légèrement mieux (8,2 s).

La masse de la Dolphin Surf est de 1390 kg pour le modèle essayé (1294 kg avec la plus petite batterie). Son comportement routier semble sain et le confort est satisfaisant, mais notre court essai en région parisienne, pas dans les conditions les plus propices, ne nous a pas permis de nous faire un avis arrêté sur sa conduite. La récupération d'énergie au lever de pied propose deux niveaux d'intensité, tous deux assez modérés et sans jamais aller jusqu'à l'arrêt, le rampage étant imposé. Toutes les versions sont limitées à 150 km/h de vitesse maximale.

De 220 à 322 km d'autonomie

Dans sa version Active à 19 990 €, qui lui permet d'annoncer des loyers à partir de 199 €/mois en location, la BYD Dolphin Surf est donc dotée d'un moteur de 65 kW et d'une batterie Blade LFP cell-to-pack de 30 kWh de capacité totale, pour une autonomie WLTP de seulement 220 km.

Le niveau intermédiaire Boost, facturé 23 990 €, conserve ce même moteur, mais adopte une plus grosse batterie de même technologie, cette fois avec 43,2 kWh de capacité totale pour une autonomie de 322 km. Ce rayon d'action est équivalent à celui de la Citroën ë-C3 et la prochaine Renault Twingo électrique devrait quant à elle viser les 300 km d'autonomie.

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Enfin, le haut de gamme Comfort de notre modèle d'essai fait grimper la note à 25 990 €, avec le moteur de 115 kW et la même batterie de 43,2 kWh, pour une autonomie de 310 km. Les équipements diffèrent également entre ces finitions.

Côté recharge, la plus petite batterie accepte jusqu'à 65 kW en courant continu et la plus grosse 85 kW, leur permettant chacune d'annoncer un 10 à 80 % en 30 min.

Recharge BYD Dolphin Surf

© Les Numériques

Toutes les versions sont équipées d'un chargeur embarqué de 11 kW avec fonction V2L jusqu'à 3,3 kW. Là encore, BYD se montre bien plus généreux que ses principaux concurrents.

La Dolphin Surf est d'ores et déjà disponible, et BYD pratique une remise de 1000 € pour son lancement. Si son style daté et ses autonomies limitées ne révolutionnent pas le marché, c'est plutôt sa dotation d'équipement qui peut jouer en sa faveur face à des rivales européennes nettement plus chiches en entrée de gamme. Sa garantie six ans ou 150 000 km est aussi un argument (huit ans ou 200 000 km pour la batterie jusqu'à un SoH de 70 % et huit ans ou 150 000 km pour la chaîne de traction).

À noter que la production en Chine de la Dolphin Surf devrait prochainement être rapatriée en Hongrie (source : Autocar). Cela permettrait alors à BYD d'éviter les sanctions européennes envers les voitures électriques produites en Chine, et peut-être même de décrocher le bonus écologique en France.

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